Abigail H. Dumbledore

Abigail provient d'une longue, prestigieuse et talentueuse lignée de sorciers pur-sangs : Celle des très célèbres Dumbledore. Ses parents, chacun hautement talentueux et respectés dans la communauté magique, furent enchantés d'accueillir leur première et unique enfant dans ce monde et qui, dès son plus jeune âge, montra une forte affinité pour la magie, une impressionnante créativité ainsi qu'une insatiable soif de connaissance. Sa famille, ravie de contempler un élément si prometteur, reconnurent son potentiel et lui offrirent la meilleure éducation possible. Bercée par les récits de sa prestigieuse généalogie, Abigail se mit alors en tête de suivre leurs traces et de devenir également une puissante sorcière, reconnue de tous.

À l'âge de ses 11 ans, elle reçut sans surprise sa lettre d'acceptation pour l'École de Magie et de Sorcellerie Poudlard. Il n'y avait alors pour elle aucun doute qu'elle serait remise à la maison Serpentard, tout comme ses parents ainsi que bon nombre de ses ancêtres. Mais à sa grande surprise, le Choixpeau Magique déclara qu'elle fut attribuée à la maison Serdaigle. Ce fut pour Abigail un cuisant échec, dont elle blâma l'incompétence du choixpeau pendant la plupart de sa scolarité, et lui donna une forte détermination à lui prouver son erreur, ce qui la motiva pendant de nombreuses années.

Cependant, au fil de cesdites années passant, elle se fit une place auprès des corbeaux, remarquant que bien que la plupart d'entre eux ne furent pas animés par l'ambition des grandeurs, ses camarades, ainsi que ceux et celles qui devinrent ses amis par la suite, partageaient tous avec elle cette curiosité qui les poussaient à toujours vouloir en savoir plus sur le monde magique. Sa scolarité fut remplie de succès académiques, et elle excellait dans bien des matières, en particulier les Sortilèges ainsi que les Runes. Ses professeurs remarquant ses talents et sa soif de savoir, la prirent sans hésitation donc sous leur aile pour la pousser à atteindre son plein potentiel, lui offrant des challenges particuliers qui lui donnèrent enfin du fil à retordre, mais rien que le temps et un peu d'acharnement ne lui permirent de surmonter. Elle pouvait passer des heures à pratiquer ses sortilèges, bien qu'elle fut d'un talent naturel pour les apprendre avec une facilité déconcertante, mais elle tenait à atteindre l'excellence. Son acharnement paya enfin lorsqu'elle reçut ses BUSEs et même ses ASPICs en se classant parmi les meilleurs de sa promotion.

Après avoir terminé ses études à Poudlard, Abigail se trouva sans difficulté une place au sein du Ministère de la Magie, dans le Département la Coopération Magique Internationale. Elle y travailla pendant près de dix ans, où elle y reçut au bout de huit la prestigieuse décoration de l'Ordre de Merlin, deuxième classe, pour avoir publié une thèse sur la relation magique entre les runes antiques et la sorcellerie moderne.

Tout semblait se passer pour le meilleur des mondes, toute la famille ne cessait de lui envoyer des lettres pour lui chanter d'élogieuses louanges, ses parents ne pouvaient être plus fiers de leur fille unique. Abigail se pensait également accomplie, elle rendait honneur à son nom, et l'avenir lui semblait prometteur. Mais depuis lors qu'elle avait publié sa thèse... un creu se forma en elle, sans qu'elle n'en connaisse la raison. Quelque-chose lui manquait, et ce manque semblait s'agrandir avec le temps.

Il lui fallut deux années de réflexion pour comprendre la source de son mal : La publication de sa thèse avait été son aboutissement, non pas pour les récompenses qu'elle en reçut... mais pour la satisfaction d'avoir pu partager son savoir à d'autres, que toutes ces connaissances accumulées avaient servis pour apprendre à autrui. Après cette révélation, son travail lui parut soudainement plus fade. Dénué de sens. Le prestige était-il plus important que le savoir ? Elle se remémora la joie qu'elle ressentit en découvrant de nouveaux sortilèges, cette euphorie de découvrir quelque-chose de nouveau, de fabuleux. Cette situation ne pouvait plus durer pour elle. Elle prit un pari risqué, et au plus grand désarroi des Dumbledore, quitta son poste au Ministère pour se présenter en temps que Professeure à Poudlard.

Cette nouvelle provoqua un esclandre dans sa famille, et par extension dans le monde magique. Les relations devinrent très tendues, voir désastreuses. Mais cela ne fit que renforcer l'idée d'Abigail que le prestige n'était qu'une valeur superficielle, et que sa véritable motivation se trouvait non pas dans le succès académique et le prestige. Elle était désormais déterminée à se séparer de l'orgueil et des traditions de son héritage de sang-pur, et d'utiliser son savoir et ses compétences pour créer un impact positif sur le monde.

Durant ces trois dernières années d'enseignement, Abigail enseigna avec passion l'art des sortilèges et des runes, transmettant son savoir et son expertise aux futures générations. Elle prend son rôle de professeure très à coeur et cherche toujours des moyens innovants pour enseigner à ses élèves. Elle est également une fervente défenseur de la diversité et de l'inclusivité au sein du monde magique, et n'hésite pas à punir la discrimination fondée sur le statut de sang-pur. En clair, Abigail aspire à être une influence positive et espère façonner les esprits des jeunes sorciers et sorcières pour le meilleur.